Notre pourquoi et comment avons-nous évolué en regardant notre assiette ? Que mangent vraiment les survivalistes d’aujourd’hui explorent-ils les meilleurs moyens de soutenir leur organisme dans le cadre d’une alimentation survivaliste ? On pourrait s’imaginer que le régime des survivalistes serait à la croisée de la paléo-nutrition et du régime du guerrier, mais il semblerait que le moderne et l’ancestral se rencontrent dans leur quête d’autonomie alimentaire.

Renaissance des techniques ancestrales : de la fermentation à la chasse-cueillette

Intéressons-nous tout d’abord à cette renaissance des techniques ancestrales que nous constatons chez certains survivalistes. Ils ont en effet redécouvert le véritable pouvoir de la fermentation. Cette méthode vieille comme le monde leur permet de conserver les aliments plus longtemps et apporter des probiotiques bénéfiques à leur flore intestinale. Le kéfir, le kimchi et la choucroute fermentée composent ainsi une part non négligeable de leur alimentation.

Ensuite, certains se tournent vers l’alimentation de nos ancêtres les plus lointains, et puisent dans la cueillette et la chasse les ressources nécessaires pour survivre. Ils privilégient ainsi des aliments non transformés, cultivés localement si possible, et délaissent les produits industrialisés souvent riches en sucre et en sel.

L’émergence du mouvement « préparateur »: optimisation de la nutrition pour la survie

Vient ensuite le phénomène du mouvement « préparateur« . En termes de nutrition, il s’agit surtout d’ingérer les nutriments essentiels sans superflu. Cela signifie adopter une alimentation riche en protéines, en vitamines et en minéraux, afin de donner au corps tout ce dont il a besoin pour fonctionner de manière optimale. De la poudre nutritionnelle aux MRE (repas prêts à manger), en passant par la chasse et la cueillette, les préparateurs modernes expérimentent ces diverses approches en vue de répondre à leur besoin de nutrition équilibrée et efficace.

Equilibre alimentaire dans un contexte de survie : réduire les risques tout en satisfaisant les papilles

Pour terminer, notons que toutes ces nouvelles techniques culinaires de survie n’ont pas pour seul but de nous maintenir en vie. Elles visent aussi à réduire les risques de santé liés à une mauvaise alimentation et à satisfaire nos papilles, malgré les conditions extrêmes. Même en situation de survie, nous cherchons à préserver notre santé et à prendre du plaisir à manger. C’est exactement ce que permettent ces méthodes modernes, qui allient tradition et innovation de manière surprenante et efficace.

En observant les pratiques alimentaires de survie modernes, nous constatons donc l’importance de l’équilibre entre besoin physique et plaisir gustatif.